samedi 14 avril 2012

Under the wind

Une semaine, ça passe vite. Déjà la dernière journée demain. Nous aurions pu sans aucun problème prolonger notre séjour car nous n'en n'avons pas encore assez du soleil, et ce, même s'il a été moins présent aujourd'hui. En fait, il a fallu accepter les nuages et la pluie. Qu'à cela ne tienne, nous sommes allés magasiner. Et comme le proverbe le prédit, après la pluie, le beau temps. Nous avons donc pu profiter d'une magnifique promenade le long de la mer où nous nous sommes faits fouetter le visage deux fois plutôt qu'une. Voyez plutôt :


Une des choses que j'aime beaucoup en Floride, c'est la possibilité d'observer plein de bibittes que l'on ne trouve pas chez nous. Et, ce qui est merveilleux, c'est que les bibittes en question vivent le plus souvent en totale liberté. Ainsi, lorsque nous empruntons la route qui nous mène à la plage, nous rencontrons régulièrement des ibis et des sortes de canards, disons, tropicaux. En tout cas, ils se dandinent aux abords du golf situé dans notre quartier et ils sont nourris par un habitant de la place. Comme je l'envie. Il y a toujours plein de volatiles rieurs sur son terrain. Des gros à part ça! Rien à voir avec les cardinaux ou les roselins qui fréquentent mes mangeoires. Cet après-midi, nous avons même arrêté la voiture pour que la soeur Psy puisse prendre en photo un iguane qui se baladait tranquillement. Saurez-vous le repérer?


Enfin, j'ai terminé la journée en réalisant un fantasme de l'Homme. Ne vous inquiétez pas, c'est une excentricité qui se raconte sur un blog. Tout d'abord, je dois vous préciser que la végétation dans un climat tropical, tout comme la faune qui y réside, présente des dimensions assez extraordinaires. Par exemple, sur notre terrain, il y a plusieurs palmiers. Je ne sais pas si vous vous êtes déjà arrêtés à penser à la grosseur des feuilles de ces immenses arbres. Chez nous, au Québec, c'est pratiquement bucolique de voir tournoyer les feuilles d'érable à l'automne. Ici, lorsqu'un palmier perd une feuille, c'est une planche qui te tombe dessus! Oubliez le charmant ballet des feuilles qui tourbillonnent et imaginez, ou plutôt, entendez le bruit sourd d'un gros objet qui s'écrase au sol. Les vents d'hier et d'aujourd'hui avaient donc causé la chute de plusieurs palmes tout autour du jardin. C'est là que j'ai eu l'idée d'assouvir un des plaisirs secrets de l'Homme qui s'imaginait depuis des lunes avec une fille à ses côtés en train de lui faire du vent avec une feuille de palmier. La soeur Psy a immortalisé la scène pour la postérité :


Mais tout cela n'est que du vent, n'est-il pas vrai?

1 commentaire:

  1. Quelles belles photos dans les blogs floridiens! L'opossum est adorable.

    J'espère que vous rapporterez le soleil de Floride avec vous :-)

    l'amie yogini

    RépondreSupprimer