lundi 30 avril 2012

Enragez-vous qu'ils disaient...

mais, surtout, engagez-vous! Eh! oui, c'est officiel. Aujourd'hui, quelqu'un a déclaré que j'étais enragée. Heureusement, je n'ai pas mordu. C'est que je m'emportais encore une fois à propos du conflit qui perdure entre le "garnement" et les étudiants. J'en ai tellement assez de l'attitude démagogique de nos élus et de leur manque de respect envers les citoyens à part entière que sont les étudiants. De toute façon, ces temps-ci, les "garnements" se suivent et se ressemblent. Tant au Québec qu'au Canada, nos indignes représentants font régulièrement fi des revendications de la population. Rien ne nous est épargné. Le Plan Nord et la vente de nos richesses naturelles. La corruption dans les officines municipales, les cabinets de génie-conseil, les antichambres politiques. Le beau projet de loi de mise en oeuvre du budget que le gouvernement Harper se prépare à passer et qui modifie une soixantaine de lois en catimini dans un document de 400 pages. C'est plus tard que nous réaliserons l'ampleur des dégâts des points de vue notamment de l'environnement, des pêches et de l'immigration. De toute façon, chaque fois que j'ouvre le journal, j'enrage. Des fois, je me dis que je vivrais mieux si j'étais moins informée. En même temps, je refuse de baisser les bras et je continue à entretenir ma conviction (naïveté?) qu'il est possible de faire autrement.

Alors, après la rage, il faut passer à autre chose. Pour moi, c'est l'engagement. Je cherche des actions à poser et aussi des gens avec qui me regrouper pour tenter d'influencer le cours des événements. Comme un autre quelqu'un me le faisait si justement remarquer : "Il ne s'agit plus de la seule question des droits de scolarité, mais bien du genre de société que nous voulons". C'est en plein ce que je pense aussi. Je désespère, toutefois, d'arriver à dénicher le créneau qui va me permettre d'assister à la naissance d'un projet concret qui laissera de côté les idées reçues, les promesses répétées ad nauseam et les arguments fallacieux. Il semble qu'un regroupement de citoyens s'organise pour défiler en silence en fin de semaine afin de dénoncer le sentiment général d'exaspération qui commence sérieusement à tous nous habiter. J'ai bien envie d'y participer, mais, mais, ce n'est pas assez. Il va falloir qu'une de ces journées on se décide à se prendre sérieusement en main.

sommes-nous tous lorsque des élections sont déclenchées? Allons-nous écouter les différents candidats afin de déterminer lesquels sont les plus aptes à nous représenter? Prenons-nous même le temps de lire les programmes des partis? Exerçons-nous notre droit de vote? Et que dire de la possibilité de s'investir personnellement pour prêter main forte à notre équipe préférée? Je le fais maintenant car je regrette encore de ne pas l'avoir fait lors du dernier référendum. Cela n'aurait sans doute rien changé au résultat final mais, au moins, j'aurais pu me consoler en me disant que j'avais fait tout ce qui est humainement possible.

Seule, je ne suis rien. Ensemble, je peux tout.
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Notes Facebookiennes :
Jusqu'à présent, rien que du positif. Des grandes retrouvailles notamment avec Scott Awesome, mon fils adoptif. J'en suis encore toute retournée.

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