dimanche 12 septembre 2010

De retour en ville... plus vieille demain qu'aujourd'hui

Oui, oui, c'est fini le sable chaud, la mer bleutée et le soleil rose ou mauve. C'est le retour en ville. Dès demain, je recommencerai à arpenter les trottoirs... de Québec. Car je suis toujours en vacances.

Alors? Mon séjour aux USA? Je vous en reparle dans les prochains jours puisque ce soir je suis un peu fatiguée de mes douze heures de route. J'ai hâte toutefois de vous donner des détails sur l'événement qui a marqué notre séjour. Je vous dis seulement ceci : Roar to the Shore. Ça fait plus de bruit que vous ne pensez et l'Homme, la soeur Psy et moi n'aurions pas vécu pareille expérience si nous avions eu la possibilité de la choisir!

Mais pourquoi plus vieille? Parce que c'est ma fête demain et que je vais atteindre le cap vénérable des 55 ans. Ça me fout un peu la frousse. Impossible de nier que je n'ai pas dépassé le milieu de ma vie sur Terre. Et la prochaine année me réserve un défi de taille : accepter mon entrée dans le monde des retraités. Quand je pense à quel point j'aurais voulu déjà m'y voir lorsque j'ai commencé à travailler il y a près de trente-trois ans maintenant et que m'y voilà, devant la vie accomplie. Ce sera bientôt à mon tour de profiter de vacances à plein temps avant les vacances perpétuelles et éternelles.

Non, mais, sans blague, ce qui m'inquiète le plus, c'est la vitesse à laquelle les années filent... justement comme du sable entre les doigts. Je m'inquiète parce que, malgré mon âge de baderne avancée, j'ai plus que jamais le goût d'apprendre de nouvelles choses, de vivre des expériences différentes, de changer mes idées préconçues et d'effectuer, oh! même en m'y prenant lentement, un virage à 180 degrés. Je crois justement que c'est le fait de savoir que le temps peut manquer à tout moment, que le tapis peut me glisser sous les pieds, que l'urgence de vivre pleinement se manifeste aussi fort. Je veux vraiment changer mon mode de pensée pour passer de la peur bleue au grand pas en avant. 

Je considère que j'ai commencé tout ça en devenant d'abord la Marcheuse urbaine. Petits pas obligent. Et le blog, c'est une incursion quasi quotidienne dans mon âme. Grands pas dans ma conscience.

Pour vous prouver mon désir de me lancer des défis, je vous annonce que le Fils m'offre comme cadeau de fête un billet pour mon premier gros show de métal. Vous dire à quel point je ne me peux plus d'entendre entre autres As I Lay Dying et All That Remains est superflu. Si je m'en sors avec l'ouïe intacte, je récidive, c'est sûr!

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