dimanche 1 janvier 2012

Bonne année mais sera-ce la dernière?

L'année 2012 est là, et avec elle l'annonce des prophètes de malheur qu'elle sera peut-être la fin de notre existence sur Terre. Je ne sais pas pour vous mais moi j'ai comme au-dedans un léger goût de déjà vu et de déjà entendu. Le bogue de l'an 2000, ça vous rappelle quelque chose? Au tournant de minuit le 1er janvier de l'année fatidique marquant le début du nouveau millénaire, tout devait s'arrêter électroniquement parlant. Je me souviens de notre scepticisme marqué quand même du sceau de l'inquiétude pas nécessairement bien dissimulée. Nous nous moquions des précautions prises par les gouvernements, les banques et autres institutions. Nous faisions des blagues sur les scénarios catastrophiques échafaudés par les plus pessimistes. Mais quand nous nous retrouvions tout fin seul avec notre nous-même, nous nous surprenions à penser : "Et si c'était vrai?"

Alors, cette fois-ci, sera-ce vraiment la vraie de vraie fin du monde? J'ai entendu aujourd'hui que nous avions jusqu'au 21 décembre de la nouvelle année pour profiter à plein du reste de notre vie. Aussi bien éliminer tout de suite l'habitude éculée de prendre des résolutions. En effet, à quoi bon arrêter de fumer si nous sommes pour crever de toute façon? Pourquoi commencer à faire de l'exercice si c'est uniquement pour se retrouver avec un beau corps mort? Et que dire de la possibilité d'éliminer la dive bouteille au moment où nous aurons tellement besoin de la vider pour accepter l'idée de notre finitude? Non, je proclame plutôt que l'année 2012 soit celle où nous vivions chaque jour comme s'il était le dernier. N'est-ce pas LA façon de demeurer dans le présent?

Comme je serai obligée de ne rien voir venir à l'horizon, je pense que mon anxiété devrait s'améliorer. M'occuper uniquement de la minute qui passe sans égard aux heures qui suivent devrait modifier ma propension à vouloir tout contrôler, tout planifier. Je sais. Je vais devenir une cigale et chanter toute l'année. Et quand soufflera la bise ultime, eh! bien, je danserai avant de m'éteindre.

Je termine en nous souhaitant bonne continuation. Sur ce, je dois vous quitter car je viens de voir passer un vermisseau que j'ai curieusement envie de me mettre sous la dent!

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