mardi 21 juillet 2009

L'odeur des vacances, c'est plus fort que tout

... et je m'y suis laissée prendre encore une fois. Pourtant, cela fait déjà quelques années que je pars après tout le monde, soit au mois de septembre. Je suis donc habituée à voir les gens fatigués partir et revenir tout ragaillardis après deux ou trois semaines de repos.

Au début de l'été, j'affiche la plus grande indifférence quand je les vois quitter. Je me dis que mon tour s'en vient et qu'en attendant je vais pouvoir profiter des autobus vides et de la tranquillité du bureau. Et c'est ce que je fais. Je me sens quand même un peu en vacances parce que la machine gouvernementale fonctionne au ralenti et que cela me donne le temps de me rattraper dans mes dossiers. Le matin, malgré le beau temps, cela ne me dérange pas de me lever pour aller travailler. C'est agréable d'aller prendre l'autobus quand ça sent bon les fleurs et l'herbe coupée. Et puis les soirées sont longues et cela me laisse le temps de faire encore pas mal de choses après le bureau.

Puis arrive juillet. Il y a encore plus de gens en vacances et, peu à peu, l'ennui s'installe au bureau. Il y a d'abord ceux et celles qu'il faut remplacer. C'est déjà un premier ennui ça de prendre les dossiers des autres. Des dossiers qu'on ne connaît pas toujours bien et qu'on doit saisir en plein milieu de leur histoire. Et on ne peut compter sur personne pour nous donner le fin mot de l'histoire en question. Pourquoi? Parce que tout le monde est en vacances! Le deuxième ennui est provoqué par l'effet d'entraînement. Plus il y a de gens en vacances, moins il y a de gens qui travaillent. Et moins il y a de gens qui travaillent, plus on a le goût d'aller rejoindre les gens qui sont en vacances. Vous ai-je perdu sous un parasol en train de siroter une limonade au bord de la mer? Oui!!!! Eh! bien, allez vous faire foutre.

Et voilà ce qui arrive avec le début du mois d'août : la frustration de ne pas être en vacances. C'est là qu'on se frappe parfois la tête contre le mur en se disant qu'on ne se rendra pas jusqu'au mois de septembre. C'EST TROP LOIN! Et la raison de ce soudain découragement, il faut bien l'avouer, c'est que la fatigue de toute l'année commence sérieusement à nous peser. C'est là qu'on comprend la nécessité de prendre une pause pour récupérer un peu.

Vous avez sans doute compris que c'est là où j'en suis. Je dois maintenant compter sur mon deuxième souffle pour me rendre à la ligne d'arrivée. Et un conseil en terminant qui s'adresse plus particulièrement au Pusher : il faut arriver à réaliser tout cela sans envoyer chier personne! C'est difficile mais cela nous garantit un séjour au soleil plutôt qu'à l'ombre...

4 commentaires:

  1. Par contre les gens que j'ai envoyé chier ont vu que j'étais débordé de travail et que j'en fesais beaucoup pour eux et ils ont eu peur et m'ont donnés une augmentation de 3$ de l'heure de plus !!!! Disons que sa se prends bien juste avant un déménagement !!!

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  3. C'est bien l'augmentation... voilà au moins garanti ton séjour au soleil.
    Et merci pour la visite avec Ralph. C'était super d'avoir de tes nouvelles.

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  4. Moi je prends une petite journée de congé ici et là, même en plein milieu de la semaine; ça fait du bien aussi!

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