dimanche 22 novembre 2009

Changement d'air

Je suis allée me promener dans la grande ville en fin de semaine. Eh! oui, j'ai rendu visite au Fils. C'était vraiment super! En plus, c'était le Salon du livre. L'Homme et moi avons donc bravé la foule pour satisfaire notre passion de lecteurs. Ce fut tout un choc pour nous qui sommes habitués au Salon du livre de l'Outaouais, beaucoup plus modeste, ai-je besoin de vous le préciser. À Montréal, on rencontre des célébrités à tous les coins de page! Toute personne qui a signé un écrit pendant l'année s'y trouve... ou presque. Le plus difficile, c'est d'arriver à s'approcher des kiosques. C'est tellement frustrant. Tous ces livres que l'on voudrait toucher, ouvrir, humer, ils sont là, à portée de la main. Et pourtant, ils sont parfois inatteignables.

J'ai trouvé un truc que je compte réutiliser pour une prochaine visite : il faut déjà avoir une idée de ce que l'on veut car, malheureusement, bouquiner s'avère à peu près impossible pour les raisons invoquées plus haut. Comme j'avais entendu certains reportages ou lu des articles sur les nouveautés présentées au Salon, je m'étais fait un mini-plan d'attaque. Ainsi, je tenais absolument à acheter le livre de Bruno Blanchet, La frousse autour du monde, volume 2, pour la Fille. Mais plus encore, je voulais rencontrer Bruno et lui parler. Je m'étais renseignée. Il devait être au Salon en même temps que nous. Dès que nous avons mis les pieds dans l'antre livresque, j'ai dit à l'Homme : "On file tout droit au kiosque de La Presse pour acheter le livre et se mettre en ligne pour la séance de signature." Ce que nous avons fait. Cependant, contrairement à notre salon régional, les auteurs les plus populaires à la foire montréalaise ne signent pas à leur kiosque mais bien dans une salle qui leur est réservée. À l'entrée de ladite salle, on te remet un numéro pour tenter d'ordonner tout ça. J'ai dû exercer ma patience puisque Bruno a d'abord répondu aux questions de son public totalement conquis par son charme pendant un peu plus d'une heure. Ensuite, ce fut la fameuse séance de signature animée par une coordonnatrice formée sans aucun doute dans les cliniques de vaccination de M. Bolduc! En effet, les numéros, qui devaient faciliter l'exercice, sont venus tout compliquer, la chère dame ayant distribué deux séries différentes de numéros qui ne se suivaient pas nécessairement. Je sais, ça ne semble pas clair. Ce ne l'était pas non plus pour les personnes présentes qui essayaient tant bien que mal de comprendre pourquoi on partait du numéro 499 pour se rendre au numéro 485 pour ensuite reprendre au numéro 957 et se rendre au numéro 980! Un vaccin avec ça?

Peu importe. J'y suis arrivée. De toute façon, quand je décide de faire quelque chose pour mes enfants, rien ne peut m'arrêter. Je deviens une véritable tigresse prête à bondir sur tout obstacle qui se trouve sur ma route. J'ai donc dit d'entrée de jeu à Bruno quand je suis finalement arrivée devant lui : "Je fais rarement la file pour quelqu'un." J'ai rapidement enchaîné en lui parlant de la Fille et de son expédition à BiCi. Évidemment, j'aurais dû m'en douter, Bruno avait lui aussi été cueillir des cerises et dans le même village que la Fille à part ça! Et Bruno, qui croit qu'on apprend en voyageant plein de choses qu'on n'apprend pas sur les bancs d'école... Et la Fille qui, loin d'être vaccinée contre le voyage, en a plutôt attrapé la piqûre. Voyez-vous un lien ici? Moi oui.
________________________
Notes livresques : Vous pouvez suivre les aventures de Bruno Blanchet toutes les semaines dans la section "Voyages" du journal La Presse ou sur Cyberpresse.

Notes pédestres : J'ai marché, sans doute pour la dernière fois avant l'hiver, sur le bord de la Rivière-des-Prairies ce matin. J'y ai testé mes orthèses. Oui, j'ai encore des problèmes de pieds... ou plutôt de jambes. C'est ça qui arrive quand on décide de se mettre en forme. C'était quand même très bien. Il y avait plein, plein de coureurs, à peu près aucun cycliste et une Marcheuse : moi!!!

1 commentaire:

  1. Pour votre gouverne, l'Université Laval organise très bien les séances de vaccins! J'ai attendu 15 minutes pour le ticket le matin et 30 minutes pour le vaccin le soir :)
    C'est après que ça se complique... Trois jours de mal de bras variable et autres symptômes... Je ne sais pas si c'est la vaccin, mon système immunitaire surpuissant ou un rhume coïncidant, mais ça n'est pas de tout repos le H1N1, même mort!

    RépondreSupprimer