jeudi 8 avril 2010

Chronique hyper

De ce temps-là, j'essaie de comprendre la mécanique de mon cerveau qui fait que je peux me créer des angoisses à l'infini avec l'hypertension qui l'accompagne mais que je ne peux par ailleurs renverser la vapeur pour obtenir un effet apaisant sur mon système. Je sais, je suis embrouillée. Je me reprends. En fait, je suis fascinée de constater à quel point je suis capable de paniquer pour tout ou de m'interroger à n'en plus finir avec les résultats désastreux que cela entraîne invariablement sur ma santé mentale. Il me semble que si j'arrivais seulement un peu à canaliser cette énergie négative en énergie positive, plus rien ne m'arrêterait.

C'est sans doute là que le bât blesse. Je ne sais pas pourquoi je m'imagine que ce serait la fin du monde de prendre en main ma destinée et de m'assumer davantage. Pourquoi est-ce que je manque à ce point de confiance en mes moyens, en ma capacité de savoir ce qui est bon pour moi? Je cherche encore.

Et puis, aussi bien vous le dire, ça m'énerve d'aller chez le médecin demain. Tout à l'heure, j'ai retranscrit au propre tous les relevés de ma tension artérielle des deux derniers mois. Comme je le disais à l'Homme, le document est impressionnant par sa présentation, mais cela ne change rien aux chiffres... malheureusement.

Mon collègue francophone est en train de lire un bouquin très intéressant qui raconte notamment que les pensées négatives que l'on peut entretenir au sujet de notre santé physique sont suffisantes pour même empêcher un médicament d'agir. Intéressant. Vraiment très intéressant.

Mais là j'en ai assez. Je tourne en rond. Bonsoir.
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Notes félines : Depuis que la Fille est partie, la Reine-Marguerite a adopté son lit. Elle qui venait toujours me retrouver le soir préfère maintenant trôner sur l'amas de couvertures du lit filial. Je crois qu'elle s'ennuie.
Et Mignonne, elle, a adopté le Boudha qui se trouve sur le rebord de la fenêtre du salon. Elle entoure la sculpture de ses pattes et se frotte la tête sur le dessus de la tête du jovial personnage. Je crois qu'il apprécie car il continue d'arborer un très large sourire.

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