mercredi 28 avril 2010

Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple

Je suis une fille ben ordinaire. Des fois, j'ai pu l'goût de rien écrire. Non, pas vraiment. Mais j'ai une vie pas mal ordinaire cependant et, comme il ne se passe pas grand-chose dans mon quotidien, j'ai un peu de difficulté à trouver des sujets de blog.

Alors, de quoi pourrais-je bien vous entretenir? De l'obstination du gouvernement Harper à ne pas remettre les documents au comité parlementaire chargé d'examiner la cause des prisonniers afghans? Ou de son entêtement à ne pas vouloir verser des fonds pour subventionner l'avortement dans les pays pauvres? Ou de sa résistance à ne rien dévoiler des motifs qui l'ont poussé à écarter la ministre Guergis? Voyez-vous un point commun? Oui, bravo, il s'agit bien de son incapacité de faire preuve de transparence, de souplesse et d'ouverture. Rien de neuf sous le soleil. Passons donc à un autre appel.

Je vous rapporte un extrait de la conversation que j'ai eue avec l'Homme hier en savourant un bon café. Je tentais de lui expliquer mes états d'âme, mes angoisses, mes interrogations sur le type de personne que je devrais peut-être consulter pour m'aider à voir mieux dans mon ciboulot. Il m'écoutait attentivement. Puis il a dit, d'un ton laconique : "Je ne sais trop quoi te dire à ce sujet parce que moi, je ne saurais même pas quelle question poser." Wow! Je suis encore abasourdie et émerveillée. C'est bien vrai que les hommes et les femmes ne viennent pas de la même planète. Je ne cesse de me torturer l'esprit. Il me semble que je vis une crise existentielle depuis des siècles. Je m'énerve pour à peu près tout. Pendant ce temps-là, l'Homme ne se trouve même pas une question à se poser. C'est vraiment extraordinaire. Je suis donc une femme ben ordinaire qui vit avec un homme extraordinaire. C'est simple. Mais il fallait y penser.
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Notes pédestres : Il ventait, ventait, ventait ce soir pendant que je marchais. Cela n'avait pas l'air toutefois de déranger le moins du monde le canard et la cane que j'ai rencontrés, ni le monsieur qui les poursuivait avec un immense chaudron.

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