mardi 13 avril 2010

Psy, yoga, metal et espadrilles

À la soeur Psy, aux Yogis de ce monde, au Pusher et aux fabricants de North Face

Vous l'avez sûrement deviné. La journée a été bonne. Sur les conseils toujours sages de la soeur Psy, que je suis allée quêter hier soir sur sa ligne d'aide téléphonique disponible 24 heures sur 24 pour moi, sa patiente préférée(!!), j'ai décidé de relever le défi offert par mon hypertension en délire. Aujourd'hui donc, toutes les fois où mes pensées commençaient à prendre l'eau et à errer comme elles aiment tant le faire, je reprenais le gouvernail et changeais de cap. Vous croirez aisément que j'ai en ce moment très mal au bras. Il y avait en effet pas mal de résistance mais j'ai tenu bon.

J'étais ainsi dans de très bonnes dispositions pour me rendre à ma classe de yoga ce midi. Comme j'étais un peu tôt, j'ai eu le temps de jaser avec la prof. Elle me demande si je vais bien et je lui explique que mes vaisseaux sanguins naviguent sur des eaux tumultueuses. "Est-ce que tu respires?", me demande-t-elle tout de go. "Je crois que oui", que je lui réponds pas trop certaine de moi finalement. "Je veux dire : est-ce que tu respires profondément?", m'explique-t-elle en riant. "J'crois pas non", que je lui avoue piteusement. "C'est ça ton problème. Tu dois prendre cinq respirations profondes par heure". Pourquoi pas? J'y ai pensé une fois, j'ai oublié la deuxième, j'ai essayé de le faire debout dans l'autobus en revenant du travail et aussi en prenant ma pression. Pour l'instant, je suis mieux de continuer à respirer par le nez car la tension se maintient à la hausse.

Tant pis. Il faisait beau soleil. J'avais de l'énergie à revendre. Je suis allée marcher. En plus, j'avais réussi à choisir l'accoutrement qu'il fallait : mes pantalons moulants qui m'arrivent à mi-jambe et un coupe-vent avec un foulard. C'était parfait. Je n'avais pas froid ni du haut, ni du bas. Pour vous dire à quel point je me sentais bien, j'ai fait mon mini-jogging sur la pente de l'église. Ça faisait un bout. C'est toujours la même chose quand je mets ces pantalons, c'est comme si je n'avais rien sur le dos. Et j'avais aussi enfilé mes espadrilles de la belle saison. Je me sentais légère, tellement légère, et tellement bien dans ma peau.

J'avais choisi d'écouter Five Finger Death Punch. Je crois vous avoir déjà dit que j'adore ce groupe. Les textes de leurs chansons me transpercent l'âme et leur musique aussi. À un moment donné, je croyais que j'étais pour pleurer. Incroyable, non, ce pouvoir du metal sur mes émotions? Justement, en les écoutant, j'ai trouvé la chanson parfaite pour nos premiers ministres, tous les deux dans le pétrin ces temps-ci. Alors, juste pour vous, Jean et Stephen, voici les mots de Five Finger Death Punch tirés de leur chanson No One Gets Left Behind :


Politicians bathing in their greed
No idea on how to be all they can be.
Have you no honor, have you no soul?
What is it they're dying for do you really even know?
Have you no backbone, have you no spine?
What ever happened to, no one gets left behind.


On ne sait jamais. La conscience pourrait peut-être vous parvenir.

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