vendredi 27 août 2010

Séparation

Court blog pour vous donner des nouvelles de l'étang et des chatons. Tout d'abord, les barracudas. Ils se portent bien et continuent à faire leurs ravages habituels. J'ai donc rempoté pour la énième fois le juncus que j'ai retrouvé flottant à la dérive un beau matin de cette semaine. Et pour ce qui est de la digue, je dois dire que les poissons rouges sont assez débrouillards puisqu'ils arrivent à sauter ou à passer par-dessus les roches et à se cacher sous les jacinthes et les laitues d'eau. Par contre, nouvelle extraordinaire pour moi qui doit composer avec de voraces végétariens, j'ai une deuxième plante aquatique en floraison. Je suis d'autant plus contente qu'il s'agit d'une des premières victimes des monstres du Loch Ness. Non seulement j'ai réussi à la réchapper mais elle a finalement tellement repris du poil de la bête qu'elle a trouvé le courage de fleurir. Un spectacle qui me jette en pâmoison. Finalement, je crois que je vais m'ennuyer de mes bons gros dévoreurs quand l'expertenbassin va venir les récupérer. Il me semble qu'on a réussi à établir un modus vivendi qui fait le bonheur de chacun. M'enfin.

Et les chatons... Ils vont bien eux aussi. J'appréhende le moment où je vais quitter pour une période de deux semaines. Je n'aurai pas le temps de les attraper avant mon départ et je crains que des voisins leur fassent un mauvais parti. Je vais quand même demander au gardien de Mignonne et de la Reine-Marguerite de les fournir en bouffe. Ils ne mangeront peut-être pas du thon ou des sardines mais ils auront au moins quelque chose à se mettre sous la dent. Le petit Dupon(t) répond maintenant à son nom. Il sort de sa cachette quand il m'entend et il accepte assez souvent que je joue avec lui. Même si j'ai réussi une fois à le prendre, mes progrès s'arrêtent là. Je crois que si je voulais faire mieux, je devrais lui aussi, comme Mignonne, le prendre au piège. C'est ça qui m'embête pour les capturer. Je voudrais les prendre tous les quatre ensemble car cela me crève le coeur de séparer la famille. Vous devriez voir maman Tournesol qui appelle sa marmaille le soir quand il commence à faire noir. Elle les regroupe pour les amener en sécurité pour la nuit. Et les bébés l'écoutent. Même s'ils sont en train de jouer avec les balles d'alu que je ne cesse de leur fournir, ils accourent dès qu'ils l'entendent. Je crois que j'aurais aimé mieux qu'ils ne viennent jamais chez nous. C'est trop dur les séparations.

Aujourd'hui j'étais en congé et il faisait un temps absolument magnifique. J'ai marché pour me rendre chez le coiffeur et en revenir. C'était merveilleux. Et je suis allée plus tard prendre une bouchée au café que la Fille et moi fréquentions régulièrement. Les Cégépiens étaient de retour. Je n'ai pas pu m'empêcher de penser au nombre de fois où la Fille est venue me retrouver après ses cours pour cultiver notre dépendance commune à la caféine. Et là, évidemment, la boule est revenue s'installer en plein milieu de la poitrine. Je pleure en écrivant et je pense au conseil de la Nièce littéraire : "C'est ce que tu fais à partir de là qui compte."

J'ai réussi à terminer un Zola que j'avais commencé il y a de ça plusieurs, plusieurs mois, toujours dans mon objectif de lire les Rougon-Macquart en entier. Et là, je dois décider quel livre je vais commencer avant les vacances. Il y a un début à tout.

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