dimanche 2 août 2009

Par monts et par vaux

Un autre dimanche pluvieux. Est-ce que les soi-disant experts des caprices de Dame nature n'avaient pas prédit du beau temps? Je l'ai attendu vainement une partie de la journée. Et je me suis fait copieusement arrosée en revenant d'une promenade avec l'Homme.

Eh! oui, pour une fois je ne suis pas allée marcher seule. L'Homme et moi nous étions lancés le défi de gravir la côte de la rue Labrosse pour nous rendre à la Fruiterie. Je sais, je sais, pour la plupart d'entre vous la côte en question ne vous dit rien qui vaille. Qu'à cela ne tienne, je vous montre une photo. Oups! je n'en n'ai pas mais j'ai des mots. Je vous la décris. Fermez les yeux et ne trichez pas. Imaginez donc une côte abrupte, du genre de celle qui apparaît sur le panneau routier jaune indiquant une forte dénivellation. Ce n'est pas tout à fait ça mais c'est assez approchant comme description. Vous comprendrez ainsi que, devant un tel obstacle, l'Homme et moi n'avons pu faire autrement que de sortir notre matériel d'alpiniste afin de pouvoir conquérir bravement et sans reproche ce véritable Everest urbain. Ce fut ardu... que dis-je titanesque. Pendant un moment, j'ai cru que nous n'y arriverions pas. Heureusement, un Saint-Bernard sorti de nulle part est venu nous requinquer et nous donner les forces qui nous manquaient. Nous y sommes finalement arrivés. Ce fut un grand pas pour l'Homme... et pour la Femme! Je crois quand même que nous avons un peu manqué d'oxygène vers la fin.

Mais voilà que je vous parle comme ça bien modestement de mes exploits sportifs et que j'oublie de vous donner les dernières nouvelles de BiCi. Où est la Fille cette fois-ci? Je vous laisse deviner... Vous donnez votre langue à Mignonne? Alors, je vous l'annonce comme ça, tout de go, la Fille est à Kelowna. Toujours en train de cueillir des cerises. Cette fois dans un verger où l'on offre aux cueilleurs commodités sanitaires et culinaires. Vous avez sûrement envie de me dire maintenant : "Tu vois comme elle se débrouille bien toute seule. Tu t'inquiètes inutilement. C'est une expérience extraordinaire, l'aventure d'une vie". Bon, c'est fini les violons!!! Si vous voulez tout savoir, je vous apprends que la Fille m'a annoncé, comme ça, tout bonnement, avant de raccrocher : "Ah! oui, j'oubliais de te dire qu'il y a des feux en ce moment dans la région où je me trouve". Ce à quoi j'ai répondu d'une voix maternelle cool : "Vraiment? Est-ce qu'ils sont près de l'endroit où tu campes?". Et la réponse de la Fille : "Ben, le ciel est un peu gris et ça sent un peu la fumée. Mais ne t'en fais pas... Ils sont super bons pour éteindre les feux ici".

Et qui va venir éteindre mon feu à moi???

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