mercredi 12 août 2009

Ron ron petit patapon

Pourquoi, oui dites-moi pourquoi, je ne prends pas mieux la souffrance en vieillissant? Il me semble que la sagesse devrait maintenant être en moi et qu'elle devrait guider mes réactions. Ainsi, devant un coup dur, je devrais ressentir une paix intérieure, un calme profond, une sérénité paisible qui me feraient accepter les aléas de la vie avec philosophie.

Eh! bien non! J'ai de la peine, j'ai le coeur serré, j'ai les larmes aux yeux et je suis certaine que je fais monter ma pression artérielle. Ou bien je suis profondément en colère, j'ai envie de tout casser, je voudrais crier et je suis certaine encore une fois que je fais monter ma pression artérielle!

Bref, je suis perdue. Décontenancée. Perplexe. Déboussolée.

J'ai la foi. Je peux donc prier. Mais, dans ces cas-là, je ne sais pas quoi demander. J'ai quand même appris, depuis le temps, que Quelqu'un sait mieux que moi ce que je dois demander et je Lui laisse le soin de traiter ma requête. De toute façon, comme je suis perdue, justement, comment puis-je être en mesure d'indiquer le chemin? Je veux seulement sortir de la forêt.

Il me reste aussi, et là je suis consciente que je parle ici d'un tout autre registre, la thérapie féline... en double. C'est donc ce que j'ai fait cet après-midi. J'ai joué longtemps avec Mignonne qui ronronnait comme c'est pas possible et qui cherchait toujours à me toucher avec ses petites pattes. Et j'ai longtemps caressé la Reine-Marguerite qui est venue me trouver dans mon lit, messagère sans doute envoyée par Quelqu'un à qui j'ai osé demander mon chemin.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire