mercredi 9 septembre 2009

Journal de voyage - Le choc du retour

J'y suis. Je suis en train d'écrire mon blog à Chicoutimi au kiosque d'information. Je n'en reviens pas. Comme disait la soeur Psy un peu plus tôt, il y a tout un mélange en dedans de nous. Du déjà vu. Et du nouveau. C'est vraiment bizarre. La soeur Psy a même prétendu, lorsque nous sommes arrêtées à l'Étape en plein milieu du parc des Laurentides, qu'il lui semblait reconnaître les gens. Selon elle, ils avaient l'air d'être des Madame Tremblay ou des Monsieur Blackburn! Je sais, je sais, elle est parfois surprenante la soeur Psy. Il ne faut surtout pas la contrarier quand elle a ces moments d'hallucination consciente!

Bon, je vous laisse pour l'instant car le soeur Psy dévalise les dépliants de tourisme et tente de me convaincre de visiter des écomusées et des églises patrimoniales... à suivre!

Toute la journée s'est révélée au-delà de nos espérances. Nous nous sommes rendues à Sainte-Rose-du-Nord après avoir transité par Saint-Fulgence-de-l'Anse-aux-foins. Et nous avons passé l'après-midi entier à emplir le disque dur de nos cerveaux des paysages absolument magnifiques offerts par le Saguenay. Observé du haut d'un promontoire ou à partir d'un rocher sur le bord de la rive, il n'a cessé de nous émerveiller. Grâce au soleil, il semblait couvert de petites pierres brillantes. Les montagnes autour semblaient sorties d'un décor avec les conifères qui dressaient leur pic devant un ciel bleu libre de nuages. Évidemment, le doux vent qui caressait nos visages a rendu ces moments de contemplation encore plus mémorables.

Et que dire de la soirée. Nous avions envie d'une bière. Nous en avons goûté une nouvelle au Pub la tour à bières. Pour le bénéfice du Pusher, qui est un véritable connaisseur dans le domaine, il s'agissait de la rousse La Diluvienne. La soeur Psy et moi cherchons encore une épicerie où l'on pourrait se procurer des échantillons que nous pourrions ensuite faire déguster à quelques privilégiés de nos connaissances. L'ambiance du Pub étant juste correcte, nous avons ensuite décidé d'arpenter la rue Racine à la recherche d'un resto pour le souper. Nous avons finalement arrêté notre choix sur le resto Opéra où nous avons dégusté un magret de canard absolument divin. Je suis à court de mots pour vous décrire les saveurs que ce volatile suscitait en bouche. Qu'il me suffise de vous dire que la soeur Psy et moi avions juste envie de lécher notre assiette. En fait, c'était bon au point où l'on voudrait que ça ne finisse jamais! Et, pour la modique somme de 40 $ (taxes et pourboire compris), nous avons aussi eu droit aux chansons à texte de Simon Goldin, un jeune Québécois qui demeure maintenant en France. La soeur Psy et moi avons même reçu de lui les noms de totem « Merveilleuse oreille » et « Agréable auditrice ». Vous aurez sûrement compris que c'est en raison de l'attention que nous avons accordée à l'artiste, attention qui nous a permis de jaser avec lui pendant tout l'entracte. Bref, une journée et une soirée inoubliables!
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Notes pédestres : Nous avons fait de l'escalade. Nous avons gravi des escaliers, des rochers, des pentes, enjambé des troncs d'arbre et sauté par-dessus des ravins. Nous avons fait des isards de nos nous-mêmes!

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