samedi 24 octobre 2009

Bizarre autant qu'étrange

Non, vraiment, il y a de ces choses que je ne comprends pas.

Les ongles, par exemple. Je ne saisis pas pourquoi il faut y accorder autant d'importance. Pour moi, en autant qu'ils soient propres et taillés, cela me suffit. Pour certaines personnes, c'est le centre de leur vie. Surtout pour celles qui prennent le temps et l'argent pour s'en faire coller d'autres par-dessus ceux que la nature leur a déjà donnés. Et que dire des motifs dont elles les font orner par la suite? Des barres striées, des brillants, des pierres, des dessins, rien n'arrête le progrès des ongulées. J'ai vu hier chez le coiffeur une cliente avec les deux mains plongées dans un bol rempli d'une mixture quelconque pendant près de vingt minutes pour, d'après ce que j'ai compris de l'opération, faire décoller ses ongles en extra. Elle semblait triste pour je ne sais quelle raison et j'ai constaté que la technicienne en pose d'ongles semblait impuissante devant la situation. Comme je ne connais rien de rien à ce domaine de spécialité, je ne peux vous dire ce qui est arrivé au juste à part le fait que la cliente est repartie nu ongles.

Les animaux de compagnie qui doivent toujours nous accompagner sont un autre sujet d'étonnement pour moi. J'adore mes deux chattes mais il ne me viendrait pas à l'idée de les trimballer partout. Je vous entends me crier haut et fort qu'il s'agit justement de félins et que, par le fait même, ces bêtes ne sont pas nécessairement d'une nature très sociable. Je vous le concède volontiers. Cela ne veut pas dire pour autant que les chiens sont friands de se retrouver vêtus de manteaux et de bottes, installés dans des porte-chiens et transformés en bêtes de cirque. Sont-ils à ce point malheureux quand leurs maîtres quittent la maison? Ne dit-on pas : quand le chat n'est pas là, les souris dansent? J'ai toujours pensé que nos animaux de compagnie, heureux justement d'être débarrassés de notre compagnie, s'en donnaient à coeur joie toutes les fois que nous leur abandonnions la maison.

Et je termine sur l'obsession de la mode qui entraîne certaines femmes et jeunes filles à s'entêter à porter des vêtements tellement serrés qu'on ne peut manquer aucun de leurs bourrelets. Je sais bien que c'est tentant de faire comme les autres mais quand on a de la difficulté à s'asseoir parce que nos jeans menacent de céder à tout moment ou que l'on a le string à découvert, c'est le temps de s'acheter un miroir et de regarder de quoi on a l'air avant de sortir de la maison. Et si l'on continue à être aveuglée par notre beauté, posons alors la fatidique question : "Miroir, miroir, dis-moi si je suis trop boudinée dans ce tee-shirt?".
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Notes pédestres : Finalement il pleuvait jeudi soir. Mais, mais, j'ai marché deux fois plus le lendemain, soit presque deux heures. Il faisait un peu froid mais l'air était drôlement bon!

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