mardi 27 octobre 2009

Pique, pique, pique, roule, roule, roule...

Et on y revient encore une fois. Comment y échapper? Les médias ne parlent que de ça (et moi aussi).

Ce soir, en citoyenne responsable, j'ai écouté le spécial de deux heures à RDI sur la fameuse grippe qui doit nous décimer sous peu. En regardant les tableaux de la progression de la maladie au Canada, j'avais l'impression de prendre connaissance des résultats d'élections fédérales. Sauf que ce n'était pas Bernard Derome qui commentait l'avancée du terrible virus. Je parle ici bien sûr de la grippe bingo et non des Conservateurs de M. Harper.

En tout cas, je peux vous dire que je suis maintenant passée du doute passager à la conviction absolue. Alléluia! Alléluia! C'est une conversion miraculeuse. Les arguments en faveur de la vaccination étaient percutants. Il faut bien admettre qu'ils étaient répétés ad nauseam par la flopée d'experts en santé qui avaient été invités pour l'occasion. J'ai surtout compris, comme je m'en doutais depuis le début, que la vaccination sert bien évidemment à nous protéger mais encore plus à protéger l'engorgement de notre merveilleux système de santé. Au fond, nous devrions rendre grâce au ciel d'avoir entre les mains (ou devrais-je dire sur le bras) un outil qui peut nous éviter de nous rendre à l'urgence de nos hôpitaux déjà débordés. Mieux vous endurer les légers effets secondaires du vaccin que de rester assis sur une chaise pendant des heures et des heures à tousser, éternuer, cracher et j'en passe.

Mon problème dorénavant demeure le contrôle de mon impatience à recevoir la piqûre fatale. Comme je ne correspond pas aux définitions des groupes à risque, je devrai attendre encore quelques semaines avant de joindre les rangs des zombies à puce. D'ici là, je vais continuer d'observer les mutations de la soeur Psy. Si vous avez lu son commentaire à la suite de mon blog d'hier dans lequel elle nous fournit un compte rendu du Jour 2, vous conviendrez avec moi qu'elle souffre déjà d'un délire avancé. Il faut dire qu'il était latent... l'injection de la puce n'a fait qu'accélérer les choses! :)))

2 commentaires:

  1. Jour 3: la douleur persiste plus que lors des vaccins habituels de la grippe mais c'était prévue car l'adjuvant stimule la réponse immunitaire et c'est ce qui provoque la douleur. Par contre celle-ci n'est pas importante mais elle est là. Selon un sondage très scientifique( les personnes avec qui je travaille) on a remarqué chez quelques-uns de l'insomnie la première nuit suivant l'injection surtout chez ceux ayant été vaccinés en fin de journée. Donc, si c'est possible pour vous, allez vous faire vacciner en début de journée. Finalement, j'attends toujours les ordres de mon "nouveau maître de puce" mais il doit être occupé à autre chose. On ne peut se fier à personne de nos jours!!!

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  2. Eh bien, moi et Marf avons posé LA question ce soir à notre merveilleux docteur P. Pique ou pique pas...PIQUE sans équivoque fût sa réponse. Alors, moi, ma fille et mon chum allons faire la file avec les éclopés en espérant être tous assez amochés pour être vaccinés tous ensemble, solidaire pour la cause et pour mon père. ET voilà! À +

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