lundi 21 juin 2010

La musique pour excuse

Houlala que ce n'est pas évident de se remettre à l'entraînement après une semaine de farniente! Pourtant j'avais des fourmis dans les jambes à la pensée de fouler mes trottoirs gatinois. Il faut dire à ma décharge qu'il faisait chaud aujourd'hui bien que je ne puisse toutefois invoquer l'humidité qui caractérise habituellement nos chaleurs d'ici pour excuser ma piètre performance.

Je tiens quand même à préciser que des éléments disturbants ont joué en ma défaveur. Ainsi, j'avais décidé de changer mon programme musical. Le Fils avait mis sur mon lecteur le nouveau CD du groupe metal As I Lay Dying en fin de semaine et j'ai pensé que ce serait une bonne idée d'en faire une première écoute pendant mon parcours. Erreur! Il y a bien eu deux ou trois chansons qui m'ont accrochée mais ce n'était pas assez pour me donner le rythme dont j'avais besoin. C'est là que j'ai décidé de changer du tout au tout et de me brancher sur Damien Robitaille dont j'avais, dans ce cas, acheté le CD que le Fils avait aussi téléchargé sur mon bidule.

C'était pas pire... au début. Damien est amusant. Son monde est sympathique et joyeux. Ses arrangements ressemblent parfois aux airs du Ringo Rinfret de Rock et Belles Oreilles, genre crooner manqué. C'est agréable à écouter dans l'auto (je l'ai essayé ce matin avec l'Homme) et j'imagine que cela mettrait de l'ambiance dans une fête. Mais pour marcher, c'est plutôt nul. Cela m'a rappelé la fois où j'ai voulu marcher sur Jason Mraz. Lui, je l'aime bien dans l'autobus un lundi matin. Dès les premières notes, je me sens ragaillardie et me retrouve dans une bulle de bonheur béat. L'effet est cependant complètement raté quand il s'agit d'accompagner les pas de la Marcheuse!

Alors, pour m'encourager à faire au moins le parcours court (pas facile à dire vite ça, essayez pour voir!), je suis revenue à Atreyu. C'était parfait. Cela ne m'a pas donné l'énergie qui manquait mais j'ai été capable d'adopter une vitesse de croisière plus conforme à celle qui est habituellement la mienne. À la fin, j'avais hâte malgré tout de quitter mes trottoirs gatinois. Pas grave. Je sais que ça ira mieux demain... à condition de rester branchée sur le metal. Impossible pour moi de marcher sur autre chose que sur cette musique de tripes. Allez je vous quitte pour mieux vous revenir!

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