mercredi 7 octobre 2009

Que vous dire?

La semaine passe à une vitesse vertigineuse. Entre le travail et le bénévolat que je fais maintenant le soir pour les élections municipales, je n'ai pas une minute à moi. Inutile de vous dire que je n'ai pas eu le temps de penser beaucoup à mes angoisses existentielles ces derniers jours. Peut-être que le Fils a raison après tout. Si on ne voit pas le temps passer, on n'a pas le temps pour penser.

Je me trouve quand même beaucoup à la course et j'aimerais ralentir quelque peu. Au moins pour la fin de semaine afin de souligner dignement la fête de l'Action de grâce. Le Fils arrive vendredi et je prévois tuer le veau gras samedi soir. D'autant que cette fois ce sera vraiment du veau puisque je compte cuisiner de l'Osso Bucco. Un vrai régal!

À part ça, je suis allée au cinéma avec l'Ami hier soir pour voir un film magnifique Le voleur de bicylette. Un classique du septième art présenté en noir et blanc, en version originale italienne avec sous-titres en anglais. Ça valait le déplacement, croyez-moi. À la représentation de 16 h 30, il y avait pas mal de têtes blanches. Lorsque nous nous sommes dirigés vers la salle, une dame qui tentait de se rendre péniblement vers un siège en s'aidant de sa canne nous a regardés droit dans les yeux et nous a dit : "Do not get old! It's awful!". Nous étions à Ottawa... cela explique l'intervention dans la langue de Shakespeare.

Chose étrange, l'Ami et moi avons immédiatement saisi la gravité de cette déclaration. C'est qu'on se sentait tous les deux assez moches cette journée-là. Je dirais que nous faisions plus que notre âge. En effet, l'Ami souffre d'une tendinite à l'épaule qui ne lui laisse pas de répit et moi je suis atteinte d'un pied d'athlète grimpant sur le mollet gauche. Nous réalisons bien que nous ne sommes pas en train de faire notre entrée au Temple de la renommée pour nos exploits sportifs mais bien au mirobolant Club des tamalou (comprendre "T'as mal où?") en raison de nos maux de plus en plus nombreux.

Comprenez-moi bien. Je ne veux pas dire que nous faisons pitié. C'est juste que nous devenons vieux et que c'est effectivement plutôt horrible!

3 commentaires:

  1. Chere marcheuse,
    Ne désespere pas! Le metal peut toujours garder une personne jeune dans l'âme. j'ai une toute nouvelle compilation prête pour tes oreilles tant en manque de nouveau stock. Au pire en fin de semaine appelle moi je suis chez moi toute la fin de semaine donc tu pourrais te procurer la toune nouvelle édition du Pusher Metal. Ainsi que j'aimerais que tu dises au Fils de m'appeller en fin de semaine quoi qu'à peut être faire quelque chose avec lui (tout en ramassant ton cd et peut être visiter ma demeure). Donc j'attends de tes nouvelles et P.S. j'ai quasiment fini d'écrire ma partie pour le blog, je sais je sais c'est long mais j'ai beaucoup de choses qui roulent dernièrement!!! Donc on se reparle et lâche pas je lis toujours ton blog et je me tient au courant même si je n'ai pas toujours l'occasion d'y écrire! Bonne semaine a toi!

    Le Pusher Metal !!!

    RépondreSupprimer
  2. PS : OMG tu sais que quand je post un commentaire il y a toujours un petit mot que je dois écrire pour confirmer que je veux poster et bien croit le ou non le mot était incest ..... je trouve sa affreux!!! Je devais le dire :P Bonne journée

    RépondreSupprimer
  3. Dis-moi pourquoi, cher Pusher de metal, tu sais toujours quand j'ai besoin de lire un de tes commentaires savoureux? Merci d'avoir donné signe de vie. Et oui, oui, je suis en manque de nouveau metal. Je fais ton message au Fils et je passe prendre mon stock.

    Pour ce qui est de notre prochaine chronique, je suis aussi en manque et je soupçonne que je ne suis pas la seule!

    À +,

    La Marcheuse

    RépondreSupprimer