lundi 8 février 2010

La violence banale

Je vous écris ce message en attendant que l'émission 24 commence. Je ne sais pas pourquoi je continue à faire monter ma pression ainsi tous les lundis soirs. Même après plusieurs saisons, je ne m'habitue pas aux interrogatoires expéditifs, aux empoisonnements à cause de l'exposition à des matières radioactives, aux tortures raffinées ou brutales, aux traîtres de tout acabit, aux meurtres en série. C'est sûr, l'intrigue est bonne. Moins surprenante qu'elle l'a déjà été à ses débuts, mais assez intéressante encore pour garder le spectateur sur le bout de sa chaise.

Je crois que c'est la violence qui me dérange le plus. Même si je sais que c'est arrangé avec le "gars des vues", je suis incapable de garder une distance. Je ferme les yeux ou je regarde au plafond. J'attends que les cris cessent. J'espère que le sang a commencé à coaguler. Bref, selon le Fils, je manque les meilleures scènes. Mais je m'en fous. Chus pas capable!

C'est comme Dexter, cette émission qui porte sur un psychopathe qui tue des meurtriers. Et le Pusher et le Fils me disent qu'ils aiment bien. En fait, le Pusher aime beaucoup. Alors, pour leur faire plaisir et aussi pour comprendre les méandres de leur cortex, j'ai essayé d'écouter la première émission de la première saison. Je l'ai fait aussi parce que je connais très bien l'acteur principal que j'adorais dans la série Six Feet Under. Il doit d'ailleurs être encore très bon car il a remporté plus d'un prix pour son rôle dans cette morbide émission.

Déjà, dès les premières séquences, je constate que je vais avoir besoin de respirer un bon coup et d'enfiler quelques calmants. Je sais bien que ça commence seulement par un presque étranglement, suivi d'images sur des cadavres de jeunes enfants déterrés pour rappeler ses crimes au meurtrier, et d'un gros plan sur le visage du gars dont Dexter veut se débarrasser et sur sa joue qu'il coupe avec un couteau. J'ai mis tout ça sur pause. J'en avais des sueurs froides. Quand j'ai raconté ça au Fils, il m'a dit : "T'aurais pas dû arrêter là. Quelques minutes plus tard, ça devenait psychologique". Je veux bien moi, mais qui va me soigner à la fin de l'épisode quand je serai gaga dans mon fauteuil? Là, ça va devenir psychologique!!!

4 commentaires:

  1. ouf, comme on dit, "viewer discretion is advised", âmes sensibles s'abstenir. C'est assez bon Dexter, mais ne te lance pas si tu n'endures pas la violence! (surtout après la finale de la dernière saison, j'aurais pleuré)
    Essaie plutôt Bones, les cadavres sont dégeu, mais la violence est toute déjà faite. Et c'est si marrant :)

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  2. J'aime bien Chuck... c'est l'histoire d'un agent secret amateur.

    Très drôle et preque qu'aucune violence.

    J't'apporterais les séries 1 à 3 lors du déjeuner!

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  3. D'accord... est-ce qu'on déjeune bientôt? À Gatineau? Fais-moi signe. :)

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