mardi 23 novembre 2010

Des nouvelles... si on veut

Court blog sur le mode télégraphique

Revu - Stop - Le petit chat gris d'hier soir. Trop triste encore de l'entendre miauler. Trop dur de le voir se promener entre mes jambes. De toute évidence, il est abandonné. Faudra encore que je fasse quelque chose pour venir en aide à la faune en péril dans mon quartier peuplé d'irresponsables.

Relaxé, vraiment - Stop - À mon cours de yoga donné ce midi par un nouveau prof. C'était tout en douceur. Une façon de bouger qui nous amène dans les postures sans que notre corps proteste d'aucune façon. Une atmosphère de plénitude et d'équilibre que l'on veut emprisonner à l'intérieur de soi pour toujours.

Rué dans les brancards - Stop - Après avoir pris connaissance d'un courriel envoyé par nos dirigeants syndicaux pour nous convaincre de ratifier l'entente de cul qu'ils ont conclue avec l'employeur. J'ai envoyé en représailles mes commentaires vindicatifs aux soi-disant représentants de nos intérêts (mon oeil!). Je n'ai évidemment reçu aucune réponse mais je vais m'assurer d'aller voter NON haut et fort demain midi.

Marché encore avec As I Lay - Stop - Mais j'ai changé de toune. J'avais moins d'énergie qu'hier à dépenser. Il faisait beau. J'ai contourné de peine et de misère le véritable champ de bataille qu'est notre rue devenue depuis plus d'un mois à cause du remplacement du système d'aqueduc. Ce soir, en plus des clôtures, pépines, immenses blocs de ciment, innombrables tuyaux pour l'alimentation d'eau qui serpentent un peu partout, se sont ajoutés des camions qui déversaient du sable ou de la terre ou je ne sais trop quoi dans le trou immense et béant qui ne semble pas vouloir se refermer.

Procrastiné sans fin - Stop - Pour la préparation de ma liste d'épicerie. Tellement que je m'endors là et que je n'arriverai sans doute pas à la faire comme prévu. Dire que je m'impatiente et m'énerve parce que je dois prendre le temps d'écrire sur une feuille la liste des articles à acheter pour remplir mon frigo à ras bords pendant que trop de monde sur la planète crève de faim. Ferme-toi, la Marcheuse, et fais ce que dois.

1 commentaire:

  1. Bonjour chère Marcheuse,

    Je rattrapais mon retard hier soir en lisant vos mots des dernières semaines, et celui du 19 novembre, Simplicité involontaire, m'a fait penser à ce proverbe indien cité par Gandhi :

    "One may cast into the river a ton of thoughts and cling to an once of practice".

    Vivement la marche et le yoga!

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