mardi 17 février 2009

Horloge biologique

C'est sûr que mon horloge biologique ne bat pas la mesure pour l'appel irrésistible de la maternité. J'ai déjà donné. J'ai même compliqué le tout en faisant de l'importation. Mais ça valait la peine.

Non, mon horloge biologique s'emballe à l'approche de l'heure fatidique de la retraite. Autour de moi, les baby-boomers se bousculent à la porte de sortie. Encore hier, nous avions une petite fête pour souligner le départ d'un collègue. Et ce n'est que le début, car nous sommes plusieurs qui allons emboîter le pas dans les deux ou trois prochaines années.

Je sais, je sais. Je devrais être heureuse et avoir hâte. Ce n'est pas encore tout à fait ce que je ressens mais je travaille là-dessus. C'est bien beau de parler de liberté mais moi je trouve qu'il y a un fort prix à payer pour jouir de cette liberté : la vieillesse. Et ça, même si je sais qu'on n'y échappe pas, ça ne me tente pas vraiment. M'enfin... j'ai encore le temps d'y penser.

En attendant, permettez-moi de partager cette anecdote qui m'a été racontée par l'Ami ce matin. Imaginez-vous un jeune retraité...il a quitté depuis quatre mois seulement. Ses collègues, lorsqu'il est parti, ont promis de garder contact : "Bonne chance! On s'appelle et on déjeune." Pendant ces quatre premiers mois, ils n'ont évidement pas eu le temps de le contacter. Ça ne faisait pas si longtemps qu'il était parti après tout. Ce matin-là, le retraité décide d'aller au centre commercial avec sa femme pour s'acheter une nouvelle paire de chaussures. Il lui dit : "Tu peux aller faire tes emplettes de ton côté. On se retrouve ici dans une heure." Vous avez peut-être déjà deviné la suite. En se penchant pour attacher les lacets de ses nouvelles chaussures, il s'effondre foudroyé par une crise cardiaque. Et qu'est-ce que Madame retrouve après une heure? Un cadavre.

Morale de cette histoire : marchons pour user le plus grand nombre de paires de chaussures possible car, un jour, il faudra bien acheter la dernière paire!

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Notes pédestres : ça fait deux jours de suite que j'ai droit à un coucher de soleil extraordinaire pendant ma marche. Quelle lumière! C'est vraiment énergisant.

3 commentaires:

  1. Il ne faut pas penser à la fin mais plutot a toutes les belles journées que tu vit, pense plutot à combien les gens autour de toi te rendre heureuse ainsi qu'à qu'elle point tu es heureuse lorsque tu vois un beau coucher de soleil, le jour de ta mort va seulement être une fin à une belle vie remplie de belles émotions. Une conclusion, quoi, à une vie remplie et satisfaisante. Donc vit pour vivre et la mort va seulement venir lorsque ton temps va être arriver.

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  2. Tu sais ce que je souhaite par-dessous tout : c'est de continuer à ne pas sentir mon âge car, dans ma tête, j'ai à peine 30. Et une autre chose : c'est que la mort me surprenne en plein essor. Comme ça j'aurai l'impression d'avoir vécu à plein jusqu'à la fin!

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  3. pour te sentir plus jeune je vais me forcer en tant que pusher de metal a te fournir en bonne musique !!

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