vendredi 8 janvier 2010

Metal un jour, metal toujours

J'étais en congé aujourd'hui. Il était temps. J'avais depuis le début de la semaine la tête lourde et l'irrésistible envie de dormir tous les après-midis. Pour ne point faillir à mes bonnes habitudes d'hypocondriaque, j'avais commencé à me demander si je ne couvais pas quelque chose. Eh! bien oui! Je couvais, comme dit l'Homme, un "vieux russe", celui qu'on appelle plus communément "l'écoeurite aigüe du fonctionnaire" qu'il ne faut surtout pas confondre avec la maladie du légionnaire. Ça rime mais ça s'arrête là. Et savez-vous comment je me suis guérie? En marchant, bien évidemment, et à une vitesse qui m'a surprise moi-même.

Il faisait tellement beau. Les trottoirs étaient idéalement dégagés. Et le froid juste parfait, c'est-à-dire pas trop agressant pour geler la face mais suffisamment présent pour offrir aux espadrilles une adhérence du tonnerre. Je flottais presque. En prime, j'ai eu droit à quelques apparitions de Galarneau qui s'était fait diablement rare toute la semaine. Et le metal résonnait meilleur que jamais. J'ai commencé, lors de mon séjour dans l'autre Capitale nationale, à écouter l'un des deux CD livrés par le Pusher à l'occasion des "Fêtes". Je découvre et m'émerveille encore. La musique, les paroles, le tout exprimé de façon à ce que tu te sentes pratiquement défaillir.

Bon, je sais que je ne suis pas objective. C'est pas de ma faute. Je suis droguée... au metal. À un point tel que je m'essaye à écrire des chansons pour ce type de musique comme je vous le mentionnais cette semaine. Je vous disais aussi que l'expérience était fascinante. C'est que, voyez-vous, je croyais que j'arriverais assez facilement à faire parler mes tripes, à les mettre sur la table. Après tout, je vous les livre quand même assez souvent sur ce blog. Mais c'est pas pareil quand on veut les faire chanter. On ne dispose pas d'un nombre indéfini de mots pour exprimer ce que l'on ressent. Et il faut trouver des images qui frappent, il faut arriver rapidement au but, il faut accepter de se mettre à nu et de se regarder en face. En tout cas, pour moi, c'est ce que le metal représente. Même si c'est plus ardu que je le pensais, j'adore l'exercice. Il me semble que j'arrive à toujours aller un peu plus loin, à repousser davantage les barrières des conventions sociales. Bref, je me censure moins.

Mais, mais, ma grande chance c'est que je dispose d'un coach. Et d'un très bon à part ça. Ses commentaires sont constructifs et vraiment utiles. Je me trouve privilégiée de profiter de sa longue expérience et de sa grande sensibilité. Et de son temps aussi car je sais qu'il est très occupé. Un jour peut-être, j'oserai vous faire lire un de mes maladroits essais. En attendant, pour votre plus grand plaisir, je vous laisse avec les mots de la chanson Immortal du groupe Adema :

We're face to face
Loyalty is what I need to see from you
You're insecure
I can see the fear that breeds in your heart
Where will you run? Where will you hide?
I see the blood drip from your eyes
Who will survive? Let's get it on
And we'll fight

I know who you are
The leader of lost souls
You can't kill me
I'm immortal
I'm not afraid to die
My soul will travel on
You can't kill me
I'm immortal
Immortal
Immortal

I need the rush
There's nowhere you could hide before you die
Why won't you face me?
I can see the fear that's in your eyes
Where will you run? Where will you hide?
I see the blood drip from your eyes
Who will survive? Let's get it on
And we'll fight

I know who you are
The leader of lost souls
You can't kill me
I'm immortal
I'm not afraid to die
My soul will travel on
You can't kill me
I'm immortal

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire