L'une des chroniques visait à fournir aux auditeurs des conseils "zen" pour passer au travers des fêtes sans y laisser leur peau. Il y en avait cinq que je n'ai évidemment pas tous retenus. J'imagine que ma mémoire a fait la sélection de ce dont j'avais le plus besoin. Je vous les partage.
Conseil numéro 1 - Acceptez moins d'activités, de fêtes, de retrouvailles et autres rencontres de saison mais soyez pleinement présent à celles auxquelles vous répondrez par l'affirmative.
Que voilà une sage recommandation! C'est bien beau de vouloir saluer tout un chacun et de se faire voir partout où il y a un père Noël, une fée des étoiles ou un sapin vert roi des forêts, mais
C'est ça la
Conseil numéro deux - Quand c'est fini, c'est terminé.
Ici, on parle des quelques éclats de voix, vives frustrations ou carrément règlements de compte qui ponctuent parfois les réunions de saison. Il faut apprendre à laisser aller.
Dans mon cas, j'ai décidé d'appliquer ce conseil à la nostalgie qui m'envahit quand je pense à tous mes Noëls vécus. Ça commence à en faire pas mal et, comme je suis encore capable de m'en rappeler, ça vient occuper un peu trop de place dans ma tête où j'essaie de faire le ménage. Je peux bien me souvenir des beaux et moins beaux Noëls mais il reste que le plus important, c'est celui qui vient. Être présent. Vivre le moment présent. Ça marche. Ça m'aide au moins à mieux accepter l'absence de mon pigeon voyageur de Fille.
Conseil numéro trois - Dire et répéter : "Merci, je n'ai besoin de rien. J'ai tout ce qu'il me faut".
Et éviter ainsi le piège de la surconsommation. Nous devons apprendre à simplement être reconnaissant pour tout ce que nous avons et cesser de nous créer sans cesse d'autres besoins. Arrêtons-nous un instant. Écoutons les appels qui sont lancés à notre générosité pour permettre à d'autres gens moins fortunés, moins chanceux, de vivre eux aussi un beau Noël. Nous en avons toujours trop. Nous mangeons (et nous buvons) toujours trop. Nous achetons toujours trop.
Depuis que, grâce à la Fille, nous avons éliminé la course aux cadeaux, j'aime le temps des fêtes. Je n'ai plus besoin d'aller me joindre à la cohorte des consommateurs énervés et fatigués. Et comme j'ai plus d'énergie, je peux donner de mon temps au service de dépannage de la paroisse. C'est ce vendredi. J'ai hâte. Je suis certaine qu'après ma journée, je n'aurai aucune difficulté à dire que j'ai assurément TOUT ce qu'il me faut.
Chère Marcheuse urbaine,
RépondreSupprimervoici trois mots qui décrivent bien votre blogue fort apprécié par mon moi-même :
1) mirobolant
2) magique
3) généreux
Aussi, trois mots cancérigènes à banir :
1) formaldehyde
2) parabène
3) sulfate
Merci d'être notre blogueuse numéro Uno!
La Remplaçante du mardi midi
ooh, j'aime le commentaire précédent!
RépondreSupprimerPour Noël, tout est bien vrai! Il me semble que je ne me passerais pas difficilement des cadeaux (donner ET recevoir!), mais que je ne me passerais pas des partys, de la bonne bouffe et du plaisir d'être ensemble!
Mon problème, c'est de partager avec les moins lotis. Comme je travaille assez peu, je budgette beaucoup, et je n'ai pas de case pour les dons! Et mon énergie physique aussi est limitée. D'un autre côté, je pourrais facilement survivre à un peu moins d'argent. Je me dis que je pourrais le prendre sur le budget de cadeaux, mais j'hésite: de manière proportionnelle ou inversement proportionnelle? Un pourcentage sur les cadeaux donnés ou le reste du budget à la fin des cadeaux? D'un autre côté, couper sur les cadeaux, c'est encore être moins généreux. Que faire?
Une philanthrope-to-be anonyme