Les jours se suivent et ne se ressemblent pas. Heureusement!
Levée de meilleure humeur que je ne l'étais au coucher, j'ai entrepris ma journée toute guillerette à l'idée de raccourcir ma semaine pour travailler au jardin. J'ai été obligée toutefois de bien vite déchanter étant donné que, ce matin du moins, on annonçait uniquement de la pluie pour le reste de la semaine. Voilà qui risquait d'amener des nuages au-dessus de ma tête. "On verra bien", me suis-je dit, sans me laisser abattre pour autant. La météo, science exacte s'il en est une (il est permis de rire ici), n'arrive qu'à prédire la saison où l'on se trouve. Et encore. J'ai déjà entendu des experts intemporels se contredire sur l'heure et la date exactes de l'arrivée d'une nouvelle saison. Comme si cela m'intéressait de savoir qu'à partir de 22 h 46, ce n'est plus l'hiver mais le printemps. Alors dites-moi donc, Messieurs les Intemporels, pourquoi est-ce que je continue à voir plein de neige et aucune hirondelle?
Bref, je me suis rendue au bureau. J'ai assisté à une réunion de fonctionnaires. Et je suis revenue à la maison.
Durant la journée, j'avais eu le temps quand même de prendre connaissance du commentaire du Pusher sur mon blog d'hier. Et je me suis réjouie car j'ai appris qu'il avait vécu à peu près les mêmes frustrations ménagères que moi en fin de semaine. Du coup, mon fardeau m'a semblé plus léger. Je me suis dit que si le Pusher lui-même est obligé de se nettoyer, alors qui suis-je pour me plaindre? Je ne sais pas pourquoi mais j'ai de la difficulté à l'imaginer avec un plumeau à la main. Bon, bon, je vous entends tous me crier "Préjugé! Préjugé!". Je me tais, mais je souris quand même dans ma tête.
Après le travail, j'ai été marcher doublement pour compenser ma frustration d'hier. Il faisait beau. J'ai croisé une vieille dame, toute de mauve vêtue, qui tondait sa pelouse. Elle apportait une tache si éclatante de couleur à côté du vert de l'herbe que je me suis retournée pour mieux la contempler. J'ai ensuite filé protégée par ma bulle de metal et totalement imprégnée du bien-être qui m'habitait. Justement, dans La Presse en fin de semaine, on interrogeait des coureurs pour leur demander les avantages qu'ils retiraient de pratiquer cette activité sportive. Et je me suis réjouie de lire que Pierre Foglia, notamment, mentionnait qu'il était beaucoup plus créatif après avoir couru. Je vous le cite : "Courir, c'est pour moi aller toujours au même carrefour de l'effort et du rêve et en revenir fébrile, avec une formidable envie d'écrire. À relire mes vieilles chroniques je pourrais vous dire celles que j'ai écrites en revenant de courir, et, hélas, les nombreuses autres où je n'avais pas couru depuis longtemps." Je ressens exactement la même chose après avoir marché même si je ne m'appelle pas Foglia.
Et pour finir ce début de semaine, l'Homme a eu l'inhabituelle, mais alors là très inhabituelle idée, de m'inviter au resto pour le souper. Je n'ai pas dit non. Je n'ai pas mangé de dessert. Mais j'ai pris une bière. À la bonne vôtre!
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Prochaine fois que je fais du ménage je t'inviterai a venir me voir faire pour que tu en ricane quelque peu disons!! Mais je n'ai guère de plumeau, plutot je m'habille avec le linge le plus déchiré que je puisse trouver ainsi que je me dote de mon produit nettoyant ainsi que d'un bon ShamWoW (et oui ma mère en a acheter et m'en a donner). Et pour avoir pris une bière au resto je te dit : Bon Choix!!! Mais laquelle as-tu prit?? Bonne fin de journée! (3 jours avant vendredi)
RépondreSupprimerJ'ai pris la Heineken en draft et je l'ai regretté. Par ta faute, tout comme pour le metal maintenant, je préfère les bières plus fortes. Allez savoir pourquoi! Peut-être que ça vient de notre dernière dégustation...
RépondreSupprimerÀ propos, as-tu lu mon courriel t'invitant dimanche dernier à prendre une bière pour que nous discutions de notre petit contrat? Il faut se reprendre sous peu... (et moi il me reste seulement 2 jours car vendredi j'ai congé!!!).